Azpilicueta découvre la Roja

 

Transféré l'été dernier de Marseille à Chelsea, où il joue régulièrement, Cesar Azpilicueta pourrait fêter mercredi soir contre l'Uruguay sa première sélection avec l'Espagne. Une Roja dans laquelle le latéral droit des Blues compte s'imposer à long terme.

"Le futur latéral droit de l'équipe d'Espagne". C'est en ces termes que José Anigo avait présenté César Azpilicueta lors de son intronisation à l'OM en août 2010. Deux ans et demi plus tard, la prophétie du truculent directeur sportif marseillais commence à prendre forme. Pour la première fois de sa carrière, "Azpi" fait partie d'une liste définitive pour une rencontre internationale, celle de mercredi contre l'Uruguay à Doha. En 2010, le Basque avait été inclus dans le groupe très élargi deVicente Del Bosque pour le Mondial 2010 avant de logiquement quitter une Roja sacrée quelques semaines plus tard. Aujourd'hui, l'enfant de Pampelune n'est plus uniquement là pour apprendre, mais bien pour revendiquer une place dans la rotation de la meilleure sélection de tous les temps.

Dans l'idée, l'ancien Marseillais n'a pas grand chose à envier à Alvaro Arbeloa en dehors de son expérience, et il semblerait que Sergio Ramos soit voué à combler les blessures récurrentes de Carles Puyol dans l'axe plutôt que d'occuper le côté droit. Pour autant, le Londonien ne veut rien précipiter et savoure déjà cette reconnaissance comme il l'a confié dans un entretien accordé au quotidien El Pais."C'est toujours difficile d'être sélectionné et encore plus après tous les succès obtenus par cette équipe. J'ai la sensation d'avoir fait beaucoup d'efforts pour y arriver. J'apprends beaucoup avec Chelsea. Maintenant, je me retourne et je vois le chemin parcouru, de Pampelune à Marseille où j’ai longtemps été blessé".

En l'absence d'échéances cruciales immédiates, Del Bosque pourrait profiter de ce match de gala (auxquels ne participeront pas Xavi Hernandez et Xabi Alonso, blessés) contre les derniers vainqueurs de la Copa America pour laisser leur chance aux petits derniers. Des éléments comme Isco, la perle de Malaga, ou "Azpi", sont donc susceptibles d'en découdre avec Luis Suarez et ses coéquipiers dès le coup d'envoi ou en sortie de banc. Une opportunité que le défenseur sait en partie due à son passage plutôt réussi à Marseille. "J’étais bien là-bas. Nous avons gagné des titres, nous sommes arrivés en quarts de finale de Ligue des champions. Je ne voulais pas partir absolument, mais l’offre de Chelsea me permettait de faire un pas en avant. Je ne me suis pas trompé. Chelsea, c’est encore une autre galaxie". S'imposer au sein de la Roja, double championne d'Europe et championne du monde en titre constitue à n'en pas douter un défi encore plus grand..

 

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